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77 Rue de Charonne, 75011 Paris

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+33 6 29 20 59 58

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Bérénice de Racine

Au XVIIe siècle, les doctes entreprennent de «codifier» le théâtre et tout particulièrement la tragédie. C’est principalement après la «querelle» du Cid (1636), qui opposa partisans d’un théâtre réglementé et tenants d’une création de liberté, que s’est constitué un ensemble de règles inspirées, pour la plupart, de La Poétique d’Aristote (IVe siècle av. J.-C.).

LA REGLE DES TROIS UNITES Le développement de la pièce classique doit obéir au principe d’unité défini par Boileau (Art poétique, 1674) : «Qu’en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli». La règle des trois unités vise à renforcer l’illusion théâtrale en réduisant l’écart entre action et représentation.
L’UNITE D’ACTION Elle vise à supprimer les intrigues secondaires et à concentrer l’intérêt dramatique autour d’une action unique.
L’UNITE DE TEMPS Elle resserre les faits et les limite à vingt-quatre heures. Cette règle cherche à entretenir l’illusion d’une coïncidence entre la durée de la fiction et le temps de la représentation.
L’UNITE DE LIEU Elle résulte des deux premières. L’action se déroule dans un espace unique (ex. : la salle d’un palais). Ajoutons l’unité de ton qui découle de la volonté de séparation des genres chez les classiques (tragédie d’un côté, comédie de l’autre) et impose à chacun sa spécificité en matière de sujet, de héros et de niveau de langue et de ton.

LES REGLES DE BIENSEANCE
LA VRAISEMBLANCE Elle veut que s’impose l’impression de vérité. L’action dramatique doit être crédible : «L’esprit n’est point ému de ce qu’il ne croit pas» (Boileau).
LA BIENSEANCE Elle conduit au respect des usages et des conventions. Il s’agit, d’une part, de ne pas choquer le public. D’autre part, les agissements et les sentiments du héros doivent, naturellement, être conformes à son rang.